Le fonctionnement du barème des droits de succession dans une famille

Les droits de succession font référence aux droits imposés sur les biens transmis à la suite d’un décès. En règle générale, la totalité des biens détenus par le défunt au moment de son décès est léguée à ses héritiers. Cela est donc assujetti à une imposition dans le cadre des droits de mutation à titre gratuit.

Le concept des droits de succession

Les droits de succession font partie des droits de mutation à titre gratuit, intervenant lors de la transmission gratuite de biens suite à un décès. Cette transmission peut résulter d’un testament ou être déterminée par la loi, constituant ainsi une dévolution légale. 

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Les légataires ou héritiers légaux sont responsables du paiement de ces droits, calculés en fonction du patrimoine reçu et du lien de parenté avec le défunt. Il est important de noter que, sauf convention internationale contraire. Les droits de succession s’appliquent aux biens situés en France ou hors de France, lorsque le défunt a son domicile fiscal en France. 

Si le défunt n’a pas de domicile fiscal en France, celui de l’héritier détermine l’application des droits de succession français, avec une résidence fiscale en France pendant au moins 6 ans au cours des 10 dernières années. Dans ce cas, les biens situés en France ou à l’étranger seront soumis aux droits de succession français. 

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Par ailleurs, prenez connaissance des barèmes des frais de succession et donation !

Les possibilités d’abattements 

Les abattements sont déduits de la base taxable, calculée en soustrayant les dettes de l’actif successoral.

En France, les héritiers bénéficient de divers abattements, favorisant particulièrement les membres les plus proches de la famille.

Il est essentiel de considérer les donations déjà réalisées, qu’elles aient été faites à titre d’avancement d’héritage ou en dehors des parts successorales. La date de la donation peut influencer le montant de l’abattement appliqué.

Une fois l’abattement déduit de la base taxable, le barème des droits de succession est appliqué. Le taux d’imposition dépend de la base taxable et de la relation avec l’héritier :

  • Pour les droits de succession en ligne directe (enfant, ascendant, petit-enfant, arrière-petit-enfants)
  • Pour les droits de succession entre frères et sœurs
  • Pour les droits de succession en ligne collatérale et entre non-parents

Le barème des droits de succession au sein de la famille

La législation française offre une protection particulière aux familles, avec des avantages substantiels. En plus des abattements déjà évoqués, il existe des exonérations, telles que celles accordées entre époux ou partenaires de PACS. 

Pour les frères et sœurs, des conditions spécifiques s’appliquent. Cela concerne notamment le célibat, le veuvage, le divorce ou la séparation de corps au moment de la succession, l’âge de plus de 50 ans ou une infirmité empêchant de subvenir à ses besoins, et la domiciliation chez le défunt au cours des 5 dernières années. 

Les enfants, parents et conjoints survivants du défunt peuvent également bénéficier d’un statut particulier en tant qu’héritiers réservataires. Ces derniers ont un droit inaliénable sur la succession, conformément à l’ordre des héritiers applicable à toutes les successions.

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